lundi 27 janvier 2014

Analogie d’un pot de vitre cassé


Nous sommes en Janvier 2014, il est exactement 3h33 (encore ce chiffre) du matin nous arrivons à a maison. Nous venons de l'hôpital, 8 heures passés dans ce lieu étrange pour moi. Le pianiste que je suis est hors service ou plutôt ces doigts. Un pot de vitre c’est cassé entre ses mains. Des points de suture à un étrange endroit (une dizaine à la base et au tour d’un doigt). Je vais
garder mon doigt mais nous devrons user d'imagination pour générer dans les prochaines semaines... Je ne pourrai accomplir de prestations, ni au piano, ni à la flûte. Nous annulerons et reporterons. Drôle de coïncidence, les prochaines semaines est un moment ou Émaël (ma douce) n’a plus la plupart de ses clientes régulières en massothérapie car la majorité partent en vacances. Nous en profitons habituellement pour les prestations, mais pas pour cette année. À mon premier réveil, j'ai un demi-mal de dent dans ma main. La cuisine ressemble à une scène de ménage sanglante avec la vitre cassé et le sang. Le mien, celui que je ne vois jamais. Je me suis fait ça comme un grand presque tout seul. J'arrive à écrire, je suis droitier mais c'est la main gauche qui a le plus écopé. Celle des accords en arpège sur le piano, celle du cœur. Le côté de moi qui depuis plusieurs semaines a délaissé le prendre soin de soi pour les autres. Le soleil lui, garde cet équilibre en permanence. Merci conscience divine pour ce signal clair, je capte. Je vais équilibrer ce score dans pas long. L'histoire qui suit n'est pas banale.

Soirée cercle de femme interrompue

J’étais seul avec les deux enfants, David le plus jeune a 6 ans. Il est un peu traumatisé car c'est lui qui m'a passé l’énorme pot de vitre avec mes gros yeux en désaccord car moi je lui demandais de me donner les petits bols de bois sur la table, pas ce mastodonte en verre 2 fois haut comme sa tête. J'ai dû lui parler clairement en partant à l'hôpital pour lui faire comprendre que c'est moi qui a cassé le pot pas lui, et qu'il n'a rien avoir là-dedans.
Au moment du bris, un genre de choc émotionnel s’est produit. Même en y repensant longuement car je n’ai jamais échappé le vase. Il était bien encore à hauteur de mon thorax. Ce soir-là, je n’étais pas seul. J’arrive à exprimer qu’il y avait deux énergies sombres de chaque côté du vase au moment où j’approchais l’autre comptoir pour le déposer. Je sais, c’est étonnant et ça peut sembler effrayant mais pas pour moi car il y avait bien également une énergie de lumière au-dessus de moi, celle qui a soulevé la partie du dessus avec le lourd couvercle pour la projeter en avant sur le comptoir. Tout le reste est allé par terre (Je reviendrai sur cette version subtile un peu plus loin.) Sur le coup, en état d’étonnement, je n’ai pratiquement rien senti, pas de douleur aigu. «Ha! Ok, je me suis coupé semble-t-il. Ouf! Je l’ai échappé belle!» Et je me dis ça avec le choc de ne rien comprendre comment le vase a pu éclater comme ça tout seul. Je reconduis ma main en me retournant vers le lavabo pour la nettoyer un peu avec l’eau du robinet. «Ho! Mais ça saigne encore… Ho! Mais…» Je prends mon autre main pour la soutenir et me diriger, je ne sais trop où. Je regarde. Une vision d’horreur apparait devant moi. Comment un doigt peut-il être autant tranché à sa base? Est-ce possible? Je n’arrive pas à comprendre. Quelle sera donc la suite des prochaines minutes, des prochaines heures et des prochaines semaines. Quel verdict ou diagnostic ai-je devant moi ? Pour un bricoleur, pour les plus intrépides, ils tiendront leurs clous différemment avec la même main dans une semaine.  Mais je suis pianiste et flûtiste. Je file à la chambre de bain en contournant les obstacles humains ou non. Je mouille des petites serviettes, me redirige vers la salle à dîner. Au passage, je crie à Caïla (7 ans) d’arrêter de passer la balayeuse dans sa chambre, il voit le pot en miette et ne comprends plus rien lui non plus. Il y a du sang à tous les endroits où je passe. De grosse goutte sur le plancher. David me demande s’ils vont pouvoir regarder le film comme prévu, il est mélangé et sous le choc. Je ne me souviens plus vraiment de ma réponse, je leur dis de me laisser appeler quelqu’un. Compliqué de tenir les serviettes et de soulever le combiner pour composer. Mais appeler qui ? Émaël est partie depuis presqu’une heure elle doit être arrivé à son cercle de femme. J’ai regardé par la fenêtre pour voir si mes voisins étaient présents. Une seule voiture suffirait sur les 4 possibles. Il y en a une. Sur le téléphone, je m’en tiens au défilement des derniers numéros qui ont appelés, ce qui me permettra de recomposer d’une seule touche. Ça défile :

NOM CONF
LONG DISTANC
UNKNOW
PRIVATE CALLER

«Hey! Simonac…»

MALCOM
UNKNOW

«Cr…»

LONG DISTANC
PRICHARD C - «Oui ok c’est bon…»

Notre amie de quelques maisons plus loin répond, elle comprend assez vite l’urgence dans mon explication et se présente après avoir organisé le gardiennage de tous les enfants concernés. Georges, notre ami, aura l’honneur de cette tâche.

Je tente de rejoindre Émaël sur son Cell. : Pas de réponse. Je tente de la rejoindre par le Cell de Judith avec qui elle est partie à ce cercle de femme. : Répondeur. Je dois faire vite car elles doivent être presqu’arrivé et si le cercle commence, plus moyen de les rejoindre. Je cherche dans le bottin en désespoir de cause, le numéro de Nadège (là où est organisé l’événement). Il y en a 2, je choisi au hasard ou au ressenti. Par le changement de sonnerie, je me rends compte que l’appel est transféré. Mes espoirs diminuent. À l’autre bout de la sonnerie, Nadège prends rarement (où jamais) les appels à ces soirées. Émaël venait d’arriver. Sans savoir pourquoi, Nadège réponds…

Un bâtiment peu fréquenté

Nous sommes devant l’hôpital, dans la voiture de ma voisine. Émaël arrivera dans une quinzaine. Devrais-je rentrer dans ce bâtiment sachant les heures d’attente à regarder la Tivi défiler 52 fois les mêmes nouvelles, à «dépatienter» et ressentir tous les autres condamnés comme moi? Le trajet a permis un certain dépôt pour commencer à observer. Mon amie me propose un traitement énergétique qui ne lui ait pas venue à l’esprit dans l’urgence de la situation. Ok, en attendant Émaël, on regarde cette possibilité. J’ouvre mon bandeau fait de serviette.

-       «Hooo! NON! Toi tu rentres là»

Ok, c’est clair pour elle. Je rentre dans le bâtiment

-       «Ressentez-vous ceci?»

-       «Oui, je crois bien»

-       «Sentez-vous vraiment même si je ne fais qu’effleurer votre doigt?»

Quelques questions, bandage, recommandations et l’attente.

Je vous passe les retrouvailles amoureuses. Émaël a conduit sans trop savoir, mis à part que je me suis coupé de façon suffisamment importante pour qu’une dizaine de personnes soit impliqué dans un changement d’horaire. Quoi qu’il en soit, au cours de la soirée et des syncronicités, je relève ceci.

Les interventions subtiles

Après un temps d’attente et avoir revue les nouvelles 4 ou 5 fois, Émaël me propose un traitement énergétique. Nous procédons. Émaël a déjà assez de puissance curative à ce
niveau. Alors je me dis «Il s’agit bien de mon corps, pourquoi ne pourrais-je pas recommander au vide moléculaire de se rediriger vers le reconditionnement de tissus». Quelque chose du genre. Un genre de bulle s’installe où nous sommes spontanément séparés de notre environnement. C’est un peu étrange, je n’entends plus la télé et seul ces mots provenant de Sophie Thibault (la lectrice des nouvelles) arrive à ma conscience : «Je suis avec vous». Je n’ai rien capté ni avant, ni après.  Je nous sens pas seuls. Nous terminons le traitement et tout reviens à l’anormalité (j’utilise maintenant ce terme qui me semble humoristiquement plus juste avec mon évolution intime).

Nous finissons à passer dans une salle où une infirmière me prépare. La Docteure suit. La Docteure est catégorique, je jouerai du piano le mois prochain. J'avais ma main gauche aux soins d'une déesse chirurgienne et ma main droite aux soins énergétiques d'Émaël.

Nous arrivons au moment de la suture après l’exécrable moment des aiguilles pour engourdir. Je suis en exercice de visualisation, idée inspiré par Émaël et très acquiescée par notre couturière. Elle ne demande pas mieux que le patient soit distrait pendant qu’elle procède à cette chirurgie mineure somme toute.  Étrangement, je suis constamment dérangé dans ma visualisation par une sensation forte de lui poser une question. Une question qui n’a aucun sens pour ce moment. C’est envahissant et même insoutenable. Je ne me bats plus, j’acquiesce. Après tout, j’ai déjà vu pire et qu’ai-je à perdre ? Je ne suis qu’un hurluberlu pour une grande partie de la communauté et c’est correct. L’hurluberlite, c’est de plus en plus contagieux et la détestable maladie se répand de jour en jour.

J’explique à la docteure à propos de ma question. Que je suis désolé de paraître étrange, que j’en suis conscient, que je ne suis pas médium mais que j’entretiens un intuitif vivant quotidiennement et lui demande la permission de poser cette question qui n’a aucun rapport avec la situation présente et qui peut être même dérangeante.  Elle accepte. Après tout, elle n’a aucun risque, nous sommes seuls avec Émaël même pas une infirmière et c’est moi qui suis en situation vulnérable. C’est elle qui a la possibilité entre ces mains, de changer ma vie à jamais.

-       «Croyez-vous aux extraterrestre ?»

À peu près tout le monde est sur le choc mais tous font semblant que c’est bénin moi inclus. J’ai choisi mes mots, j’ai bien utilisé le verbe croire dans ma question.

-       «Ho! Nous dans notre métier très cartésien… Je pense qu’il y a de la vie dans l’univers mais à savoir s’ils viennent jusqu’ici pour vous voir, je ne sais pas tellement»

Un genre de réponse comme ça. Je n’ai pourtant pas mentionné qu’il venait me voir. Mais bon, je suis un hurluberlu, pas grave si la doc pense que je suis visité, ça reste juste drôle.

La réflexion la plus importante que j’ai eue par rapport à cette expérience est la suivante :

Il y a trente ans, jamais je n’aurai pu poser cette question à un corps médical et jamais celui-ci n’aurait pu me répondre si calmement que : «Oui, il y a sûrement de la vie dans l’univers».

Il y a trente ans, avec ce genre de réponse, le corps médical en question aurait été gravement atteint d’une hurluberlite aigu. Les choses se sont modifiées. Les cartésiens ne peuvent plus maintenant affirmer avec autant de conviction qu’il n’y a pas de vie dans l’univers sans passer pour des cons. Les choses se sont inversées dans une certaine majorité et ce n’est pas terminé. Est-ce que la Docteure aura une expérience Ovniesque dans quelques jours qui la brusquera davantage dans ces convictions ? Peut-être, je n’en serais pas surpris. Le cours de ma vie à toujours ressemblé à ça…

La scène de crime
Un combat entre l’ombre et la lumière?

 Au réveille, avec mon demi mal de dent dans la main, j’entreprends de visiter la cuisine qui est encore dans le même état. L’accès est condamné par quelques chaises. Une de mes premières intentions est de regarder si je vois un morceau de vitre avec du sang. J’ai comme l’idée de regarder de bien près le coupable coupant… Rien, tout est nickel. Tous les éclats sont éclatants et éclatés. Même les grosses gouttes de sang ont complotés pour éviter de les entachés en ne tombant qu’uniquement là où il y a des morceaux de plancher.  Fait surprenant, la partie du haut est effectivement sur le comptoir absolument seul et retourné à l’envers. Presque déposé et sans son couvercle qui lui, est pourtant parterre. (Voir le dessin) Je sais intérieurement pourquoi. Durant la nuit passée, j’ai réveillé Émaël parce que je venais d’entendre une étrange communication  à demi-sommeil. Je lui partage ce message approximatif : «Nous augmenterons donc votre secteur en puissance de protection» C’est la meilleure mise en mot que je puis reproduire. Ce message venait d’ailleurs, de plus loin. Je ne canalise pas en médiumnité mais j’ai suffisamment de réceptivité et d’ouverture pour recueillir ce genre de message. Je repense donc à ces deux présences sombres et à la lumière qui a servie d’intervention. Le poids de la partie haute avec son couvercle dont la poignée était constitué d’un métal avec une certaine lourdeur, aurait pu servir de charge pour endommager plus gravement  la situation. Je pourrais même dire qu’une certaine permission limitée a été accordé pour influencer mon quotidien. Moi et Émaël nous sommes d’accord, nous étions assis dans une petite zone de confort quotidien presque mortel. Ce soir-là, un genre de combat entre l’ombre et la lumière c’est manifesté. Est-ce mes propres pensés de colère envers quelques-uns qui sont revenus sans trop tarder comme un boomerang ? Est-ce des pensées de revanches de quelques personnes que j’aurais bousculé l’égo sur les réseaux du supernet ? Est-ce des demi-forces de l’ombre que j’aurais défiées ou narguées ? Est-ce pour annuler avec conviction un itinéraire pour protéger un morceau de ma vie? Quoi qu’il en soit, la création de notre chemin est là, juste devant nous.

La peur des ombres

 Pour revenir aux ombres, seuls la peur leur donnent un pouvoir qu’ils n’ont pas, qu’ils n’ont jamais eu et qu’ils n’auront jamais. Uniquement la peur, rien d’autre. Une fois que j’ai compris que seul moi à l’autorité de mon souffle, alors seul moi a autorité de réaction et de perception intérieure sur chaque manifestation qu’elle soit étrange ou non. À moins que nous leur donnions la permission en signant un pacte avec la peur, l’ombre ne peut se servir de nous. Cette croyance est une maladie de quelques centaines d’années en processus de guérison.  C’est vous qui avez eu assez d’énergie, de courage et d’amour pour réaliser votre venu ici, pas eux. Ils ont échoués devant le défi.

Psychothérapie personnelle pour la nouvelle route

Maintenant que le blitz est passé, il nous faut percevoir les résultats. Le résultat est que nous avons rencontré une personne pour négocier la courbe de ces changements subits. Comme il n’y a plus de pianiste ni de prestations dans les prochaines semaines, nous déboursons sur le champ 500$ plutôt d’en recevoir 3000$. Condition indirect, je suis en ce moment avec des projets qui ne seront pas payant à court terme car Musicdream connait une répercussion hors frontière en ce moment. Il fait son chemin et je le suis. Dans le même élan, Émaël n’a pas ses clientes régulières en massothérapie pour les prochaines semaines. Presque tous en vacances. Belle situation.

Avec autant de syncronicités, il est tentant de se refermer dans le silence. J’y vais donc en sens inverse. Adroitement ou non, je publie tout et tout de suite notre situation avant que la logique ne face ces dégâts habituels. Je sais du même coup que je ne pourrai éviter les inévitables jugements que j’entendrai à chaque fois que je serai distrait. Que j’entendrai les interminables théories de tous les pseudos-analystes qui n’ont que leurs propres honte de ce qu’ils n’ont pas osés accomplir. Leurs propres inconforts et limitations comme miroir inavouable. Leurs propres peurs qu’ils nourrissent à tours de bras. Tant mieux. Combien de gens ai-je vu s’enfermer des mois durant dans un silence inutile avec un résultat aussi inutile. L’étirement masochiste d’une fausse noblesse imposé par la conscience sociale alors que c’est une invisible honte qui en ait la vraie motivation. Je lance donc publiquement l’invitation de découvrir Musicdream pour nous aider devant cette pente à gravir. J’appelle
cette démarche : La semence de lumière sur ce qui veut prendre les couleurs du noir silence.

Cette action de dévoilement n'est qu'un gage envers soi-même pour une promesse d’action pour soi-même. Rien à voir avec les autres. Peu importe leurs réactions, actions ou inactions car c’est chez vous que l’inspiration et l'énergie se manifestera. Je sais par expérience que cet effort met en place des chemins non prévus. Comme toujours, ces chemins se sont manifestés en labyrinthes indéchiffrables. Vous en découvrirez certainement dans les prochaines semaines. C’est le miracle de la lumière et la défaite de l’ombre. Je n’arriverai jamais à tout décrire tout ce que nous avons vu s’accomplir. Une seule semaine à suffit pour retourner la situation et se retrouver en meilleur posture qu’avant l’événement. C’est la honte accompagnée de ces interminables prétentions qui a perdue. Je ne vois que de la lumière et ça, je le dois à ma démarche et à personne d’autres.

Jean-Bruno Gagnon
Composition, orchestration
Trames musicales pour méditations guidées, thérapies, rémission, hypnose.
Alchimiste en musique d'auto-guérison.
Trames pour film, vidéo.
Montage audio-visuel.
Site :
www.musicdream.sitew.com