dimanche 28 décembre 2014

«Red Moon» – L’émergence des Indigos

J’avais avec moi les écouteurs, nous venions d’arriver chez mon amie et le seul élan que je pouvais accomplir à ce moment était de lui faire entendre cette première version de «Red Moon» que je venais de réaliser. J’en tremblais intérieurement. C’était intensément vital, je ne pouvais me l’expliquer et je n’avais aucune autre option devant moi. Chaque seconde qui passait devenait un retard aberrant dans mon existence. Mon amie aussi Indigo que moi, se trouvait là, dans la cuisine entourés d’un amas d’instigateurs picorant leurs suggestions pour tenter de lui soutirer l’explication de ce mal physique qui l’empêchait de dormir depuis une semaine. Mon intérieur était en larmes sachant que je ne pouvais participer à cette démonstration de toutes ces optimisations qui sont insoutenables pour un Indigo. Bien que la vulnérabilité des indigos soit traduite comme un cri à l’aide, elle amène la plupart des personnes dans une incontrôlable envie d’intervenir de mille et une façons qui n’est finalement qu’un désir de guérison personnel que les indigos reconnaissent intuitivement. Leur nature est ainsi, les conseils et préceptes rutilants concernant leur propre personne sont des potions imbuvables. Plus pénible que l’alarme que sonne leur corps.

J’en perdais presque le souffle. Ressentir le chaos chez une personne vulnérable est aussi une nature de l’indigo. Je m’approchai et supplié mon amie de venir avec moi, je le fie en tremblant de honte devant tous les autres. Je me sentais petit, je n’avais rien à suggérer, si ce n’est que de prendre un temps de silence avec mon amie bleue. Je lui expliquai mon empressement vital de lui faire entendre cette première version en toute intimité. Même les artisanes ayant participées à ce cantique n’avaient pas encore entendues ce premier extrait, rassemblant tout ce qu’il y avait de plus vulnérable, de plus beau et de plus précieux dans leur interprétation.

C’est avec un bonheur mutuel et renouvelé que nous nous sommes retrouvés dans la tendresse amoureuse de deux indigos qui parfumait sa chambre bohémienne. Les indigos sont capables de s’échanger sans même que le contact soit nécessaire, une forme d’énergie universelle amoureuse dont seul eux semble avoir le dialecte spécifique.

Après ce moment de reconnaissance, nous entamions l’intention d’écouter cette première version de «Red Moon». Comme deux enfants s’apprêtant à déballer un cadeau trop longtemps inconnu qui ornait le dessous d’un magnifique arbre de Noël. Je lui mis les écouteurs, la regarda dans les yeux pour ressentir le moment de l’envol encore inexploré.

Je m’approchai d’elle pour que mon oreille saisisse les sons des mouvements musicaux. Nous étions dans les bras l’un de l’autre et mon amie bleue dans toute sa sensibilité d’indigo éclatât en sanglots dès les premiers moments et encore plus intensément où les chants de la grande prêtresse se firent entendre. Ces pleures d’une intensité impressionnante ébranlèrent presque le bâtiment. À la fin de la musique, mon chandail était mouillé de précieuses perles qu’avait données en lâchez-prise mon amie indigo. Bien sûr elle voulut la réentendre encore et encore. Soudain entre deux partages, un craquement ce fit entendre dans son coup, endroit où se trouvait une de ses douleurs. Elle prit conscience avec grand étonnement, que les souffrances qui la tenaillait, venait de la quitter. Elle put par la suite, dormir une longue nuit reposante et complète.


Comment s’est manifesté «Red Moon»

Chacune des orchestrations que je ramène des mondes subtils ont leur histoire. Celle-ci particulièrement étonnante a également la sienne. Au cours de l’été 2014, j’ai pris conscience de syncronicités remarquables. D’abord j’allais à l’automne, avoir mes 50 ans.
Moi qui ai cessé de compter les années, celle-ci semblait vouloir à tout prix se dessiner de façon plus fracassante. J’ai été étonné de constater que cette année de mes 50 ans, se coïncidait avec une pleine lune. D’autant plus que celle-ci aura été l'occasion d'observer pour une troisième fois, une super pleine Lune. Cette pleine Lune de septembre est nommée Lune des Moissons.

Autre étonnement, un mois plus tard dans ce même laps de temps, nous allions vivent ce qui est nommé la Lune de Sang du mois d’octobre qui allait donner le titre du cantique «Red Moon».

Le fait qui m’a le plus marqué personnellement, a été cette période de 2 mois sans qu’aucune inspiration ne puisse émerger pendant ce laps de temps. Ce phénomène d’absence totale d’inspiration dans une si longue période ne m’était jamais arrivé. Rien, le néant, le vide absolu. Je ne comprenais pas ce qui se tramait dans les mondes subtils. Soudainement, en approchant la soirée de cette super Lune, j’entendis une musique qui me chavira le cœur de façon inattendu. Je ne pus m’empêcher, avec les larmes aux yeux, de manifester ces accords que l’on retrouve sur «Red Moon». Il était clair pour moi que cette manifestation qui demandait à naître, était un cantique. Un chant tiré de la terre donné à l’humanité pour que celle-ci entende son cri. Et nulle autre que la grande prêtresse pouvait en dessiner les mots. J’envoyai les accords de cette expression à mon amie Ève-Marie qui a le don de capter au hasard de la source divine ce langage qui un jour, sera déchiffré au grand désarroi des cartésiens béats et essoufflés.

Je gardai précieusement secret à mes amies Artisanes une mélodie inspiré avec la flûte indonésienne afin leur concéder toute la liberté d’expression nécessaire pour accéder aux inspirations que nous gracient les mondes subtils à nos dépend.  À tour de rôle, les artisanes allaient enregistrer, différentes pistes dont mon devoir était d’en soutirer les moments les plus importants entre toutes les expressions vulnérables et incertaines que cela suscite.

Je fonctionne uniquement par accord du ressenti. Cette fonction, de par moi-même, je la fais émerger en demeurant inlassablement au service de l’humanité. Si mon esprit n’est pas dans cette intention, je ne crée pas. Je traverse la porte, je m’approche de l'outil mais si mon intérieur n’est pas réceptif à cette intention, je tourne de bord. Je peux tourner en rond bien des fois avant de trouver la clef qui me permettra d’entrer clairement dans cette relation privilégié et qui n’a rien avoir avec ce que je projette dans mon quotidien à travers ma communauté.


La charge créative des autres

Un nouvel élément allait maintenant se rajouter à ces moments privilégiés de créer humblement au service de l’humanité. La capacité de faire la part des choses et d'utiliser les ressources autour de soi  est un principe que j’honore sans condition. Se trouver des raisons pour ne pas dépasser les reflets que pourrait nous retourner au quotidien les membres de notre communauté est une non-action primitive.
 D’autres allaient se joindre à ce mouvement et les chemins qu’on empruntés les différents intervenants subtils dans la vie de ceux que j’appelle les Artisanes de l’Estrie, on leur étonnantes façon de tracer des routes sinueuses qui trouvent leur sagesse dans la patience que l’on veut bien s’accorder pour les observer. Chacune ont sans aucun doutes, rencontrés quelques résistances personnelles mais elles ont aussi toutes trouvées un moyen de les transcender pour le temps nécessaire à ce que l’émergence d’une inspiration se manifeste dans notre humanité. Je reconnais en chacune d’elle une faculté qu’eux même ne peuvent entrevoir de façon évidente. Construit sur la grâce, la puissance et la finesse, les Artisanes ont données un présent de vulnérabilité à notre humanité. De grâce honorez ce rassemblement avec reconnaissance. Le boomerang de l’intention vous reviendra amplifié de votre semence initiale.

De mon côté, j’ai vécu ce mixage comme une œuvre casse-tête où ma tâche était de découvrir qu’elles bribes me donneraient l’indice du résultat qu’œuvrait les mondes subtils. Apprendre à transcender les inconforts de chacune dans cette réalisation, fut un défi où ma propre vulnérabilité mais aussi mes nombreuses aventures créatrices m’ont été d’une grande aide. Jamais je ne craindrai la vulnérabilité soutiré des sons d’un vieux crin d’un cheval partie en Kaval chercher la grande prêtresse apeurée de sa divinité, à peine semi-caché dans ses mots couverts.
-Jean-Bruno Gagnon

Extrait Audio-Vidéo #1: http://youtu.be/fStiIWcijpk


«Red Moon» à une durée finale de 6 minutes


Témoignages

- «L'extrait est magnifique merci beaucoup et bravo pour ce mélodieux travail» - S.C.

- «C’est beau ça fait chaud à mon cœur. Merci!» - C.L.

- «Grâce et puissance... on ne saurait mieux qualifier. J'en ai des frissons, lorsque ta musique est accompagnée par l'une de ces voix magnifiques! BRAVO» - L.S.

- «Wow! C'est vraiment beau la composition Red Moon! Bravo!» - G.S.


Je suis un enfant Indigo de première génération. J’ai mis du temps à comprendre ma différence. Je suis de moins en moins seul sur ce plan et je vous reconnais dans cette communauté, précieux comme les plus importants diamants de ce monde... – Jean-Bruno Gagnon